30 juin 2010

J'IRAIS BRÛLER SUR VOS TOMBES.

Si il existait un poisson-piano, il serait comme elle.

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Coups aux génies. Marasmes défligeants. DERFERLANTE. Tartozaïres pas d'illusions non. Des éclats de verre dans les lèvres. Tout perdre et les affliges mais sans pitié terreur, Mange-moi au ventre et crache les arraches. Je tuerais. Attentats fracassants rue des étoiles mortes. J'Y AI VU DES COMETES. Cascade de phonèmes dans la nuit sent le jour. CLIC. Pas de paradrap sur mes écorches. Petites chambres de fin du monde, enfants perdus inventent l'Innomable. Perdu pied ils nous ont parqués dans une boîte pas à mouton matelassée avec que du mou à s'enfoncer quand on cogne la tête contre les murs.On cherche encore des lucarnes. Bancals, bouffés par la trouille c'est même plus guillotine tellement que c'en est explose-synapses. Fractures de vie rouge-bandit. Échardes, pochards, blousons-noirs, brisures apathiques échaudées sans lendemains. CLAC.

17 juin 2010

Ballade pour Café triste.


Il fait noir. A tout ceux qui ne dorment pas j'allume une clope & basta la vida. Les claque-chicos font trembler la baraque et réveillent les cadavres. Quelques destinées allusives à la craie sur le bitume. J'ai encore bu sans coutume. Le complexe du survivant se pointe mais je ne sais ni jour ni heure seulement les sulfatés. Calfatés. Calfeutrés. A chercher dans le monde un recoin sombre ou se planquer. Trouillothorax tord-boyaux. J'aurai voulu me casser les bras pour que le vent passe deux dents, pour pouvoir voler ou au moins tomber. Produire du vide à la chaîne les claquemures qui s'enchaînent. Arracher les agrafes tout ce sang que ça crache on extrait les artères et ça tache le carrelage, kératase au méthyle.
La gueule dans l'caniveau tringlée par les marlous aux sourires de traviolle je vous souhaite la vérole. Étancher l'oubli aux miroirs d'acide, le théâtre de l'impossible lève son rideau d'fer sur des tropes camées. Si la vie devait tomber sur ma gueule je l'saurais rien qu'à son avant goût d'écume amère. Ses intercostales-ornières, ses satyres-cadavrules, et ses yeux exorbites qui attristent le vide. A toutes celles qui oublient de manger, à tous ceux qui oublient de parler, j'ai oublié d'exister je crois.

I need a cig.