17 juin 2010

Ballade pour Café triste.


Il fait noir. A tout ceux qui ne dorment pas j'allume une clope & basta la vida. Les claque-chicos font trembler la baraque et réveillent les cadavres. Quelques destinées allusives à la craie sur le bitume. J'ai encore bu sans coutume. Le complexe du survivant se pointe mais je ne sais ni jour ni heure seulement les sulfatés. Calfatés. Calfeutrés. A chercher dans le monde un recoin sombre ou se planquer. Trouillothorax tord-boyaux. J'aurai voulu me casser les bras pour que le vent passe deux dents, pour pouvoir voler ou au moins tomber. Produire du vide à la chaîne les claquemures qui s'enchaînent. Arracher les agrafes tout ce sang que ça crache on extrait les artères et ça tache le carrelage, kératase au méthyle.
La gueule dans l'caniveau tringlée par les marlous aux sourires de traviolle je vous souhaite la vérole. Étancher l'oubli aux miroirs d'acide, le théâtre de l'impossible lève son rideau d'fer sur des tropes camées. Si la vie devait tomber sur ma gueule je l'saurais rien qu'à son avant goût d'écume amère. Ses intercostales-ornières, ses satyres-cadavrules, et ses yeux exorbites qui attristent le vide. A toutes celles qui oublient de manger, à tous ceux qui oublient de parler, j'ai oublié d'exister je crois.

I need a cig.

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HÉLICROCHEZ.